yan bonzon, directeur Masset SA
Interview

Partenaire particulier – Masset SA

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3 minutes 11 mars 2022

Installée depuis plus de 70 ans au cœur de la Suisse romande, Masset SA est une entreprise familiale spécialisée dans les solutions d’impression et de gestion des systèmes d’information. Lorsqu’on interroge Yan Bonzon, directeur général de Masset SA, sur ce qui rapproche son entreprise de RISO, il réplique sans hésitation : « nos valeurs communes » !

Pouvez-vous rappeler la genèse de Masset ?

André Masset a fondé la société dans les années 1950. Il a démarré dans le commerce de ce qu’on appelait alors les machines de bureau (machines à écrire, calculatrices…), puis il s’est intéressé à la reproduction de documents : d’abord les machines à stencil, puis les premiers photocopieurs « artisanaux ». Il s’est vite rendu compte que le marché était très porteur dans certains domaines d’activité, tels que les bureaux juridiques. Il s’est donc spécialisé sur ces machines dans les années 60-70.  C’est quand les photocopieurs automatiques sont apparus que l’entreprise s’est vraiment développée. Dans les années 80, André Masset s’est associé à mon père et ensemble ils ont continué à faire grandir l’entreprise. Moi, je suis arrivé en 1993 – je n’étais pas du tout destiné à travailler dans ce domaine, j’ai une formation d’architecte. J’ai poursuivi le développement l’entreprise, ouvrant des agences à Genève et près d’Yverdon, reprenant diverses sociétés, toujours autour de notre core business : l’impression et la reproduction de documents.

Comment est né votre partenariat avec RISO ?

J’ai découvert les produits RISO tout à fait par hasard. J’ai été tout de suite séduit par la vision très durable et cohérente de RISO, alors que le domaine de l’impression – à l’image de la société actuelle – s’enfonçait de plus en plus dans l’hyperconsommation, dans une injonction à consommer, consommer, consommer.

Choisir RISO, c’était un peu un pari, car les niveaux d’investissements des équipements sont plus importants que pour un système traditionnel. Mais j’en suis convaincu, il ne faut pas voir ce coût initial comme une dépense, mais comme un investissement durable et tourné vers l’avenir.

De plus en plus de gens pensent ainsi et veulent participer à l’émergence d’un monde réellement durable. Nous travaillons maintenant avec RISO depuis un peu plus de 4 ans, avec beaucoup de satisfaction.

Comment décririez-vous votre partenariat avec RISO aujourd’hui ?

C’est un partenariat mutuellement bénéfique et harmonieux, scellé autour d’une vision commune. Nous sommes deux entreprises à taille humaine dans un immense marché de l’impression où évoluent des mastodontes. Nous n’avons pas de velléité de conquérir le monde, nous évoluons dans un marché de niche où nous défendons notre vision différente de celle des grands acteurs du marché.

Avec RISO, nous avons plus qu’une relation commerciale. Notre lien ressemble presque à celui qui unit un couple. Il y a une dimension affective. Nous développons ensemble quelque chose, et chacun sait qu’il peut s’appuyer sur son partenaire pour avancer. Il y a une très forte volonté de soutenir l’autre en lui donnant des outils de formation, en travaillant sur une vision commune, en donnant du soutien sur les forces de vente… Nous faisons les choses ensemble, main dans la main, et les intérêts communs priment sur les intérêts individuels : on construit quelque chose sur le long terme.

Cherchiez-vous spécifiquement un partenaire qui partage vos valeurs ? 

Absolument. Les valeurs de Masset et RISO sont alignées : durabilité, innocuité, intégrité, vision sur le long terme, respectueux de la santé des usagers et de l’environnement
Nous avons fait avec RISO le choix de la stabilité et de la continuité. RISO continue à faire évoluer sa technologie mais ne ressent pas le besoin de sortir un nouveau modèle tous les trois ans. J’aime le courage qu’à RISO de dire « notre matériel est bon, il a fait ses preuves, et était déjà en avance il y a 10 ans ».
Car changer pour changer, ça n’a pas de sens. C’est un peu l’histoire de l’iPhone : il en sort un nouveau tous les six mois, mais qu’a-t-il de vraiment nouveau ? 10 % de choses qu’on n’utilisera pas. Plutôt que faire des changements cosmétiques et du marketing, RISO préfère construire sur des bases solides, et assurer la pérennité de ses solutions.

De quel succès avec RISO êtes-vous le plus fier ?

J’en vois trois.

  • Le premier succès, c’est tout simplement de s’être retrouvés sur des valeurs communes, des produits innovants et d’avoir décidé d’avancer ensemble.
  • Le second, c’est d’être parvenus à acquérir et développer un marché alors que nombreux étaient ceux qui me disaient que j’étais complètement fou, que jamais en tant qu’acteur local je n’arriverais à vendre un système d’impression beaucoup plus cher que le prix du marché traditionnel. Et pourtant, nous y sommes arrivés, nous avons prouvé que des consommateurs adhèrent à nos valeurs communes et comprennent l’importance d’investir pour le futur.
  • Enfin, le troisième succès, c’est de voir que l’on propose avec RISO un produit qui est en avance sur son temps, qui défend des valeurs qu’aujourd’hui tout le monde essaie d’intégrer : économie d’énergie, impact environnemental minime, durabilité, non néfaste pour la santé

Est-ce qu’il y a des spécificités du marché suisse qui sont particulièrement bien adressées par les solutions d’impression RISO ?

On voit aujourd’hui en Suisse se développer très rapidement une conscience écologique, peut-être sous l’influence de notre grand voisin, l’Allemagne. Je crois que notre marché va évoluer dans ce sens et que ça va aller très vite. Il faut vous dire qu’en Suisse, les choses se font toujours très lentement au départ. Aujourd’hui, on parle beaucoup de transformation écologique, de durabilité, mais on n’a pas encore posé les actes. En revanche, et c’est une autre spécificité suisse, dès que le marché est acquis à quelque chose, tout le monde le veut très vite.

Et vous pensez qu’on approche d’un tel point de rupture ?

Oui, particulièrement dans le sillage de la crise Covid qui a été pour beaucoup une prise de conscience. La capacité à proposer un produit véritablement durable et responsable commence à être déterminante. De plus en plus de sociétés se dotent de chartes écologiques et mettent en place des actions concrètes. On voit aujourd’hui certains « petits » clients auxquels on n’aurait pas pensé proposer un système d’impression RISO qui font pourtant ce choix pour des raisons d’écologie, de santé, volonté de protéger le futur. Je pense par exemple à une garderie qui nous a dit : « nous accueillons des enfants en bas âge, donc nous voulons un système qui ne soit pas néfaste pour la santé, qui consomme très peu, et qui puisse montrer aux générations futures que l’on doit aller vers une nouvelle vision de notre consommation, une vision plus responsable ».

Vous avez une approche assez philosophique du commerce, présentant votre entreprise comme un pourvoyeur de bonheur…

C’est vraiment ma vision personnelle du travail. Je pense que la technologie doit être là pour amener du confort, et que le confort, c’est du bonheur. Notre métier, c’est d’aider nos clients, de leur amener quelque chose, sinon ce que nous faisons n’a pas de sens. Si je vais chez un client qui a acquis un système RISO et qu’à chaque fois que je le vois il me dit qu’il est content de cet outil, qu’il le trouve formidable, qu’il répond à tous ses besoins, qu’il est durable et en plus ne pollue pas… Eh bien j’ai amené une petite parcelle de bonheur, dans mon domaine, à cette personne-là. Et j’espère qu’elle trouve le même bonheur dans plein d’autres domaines.

Vous avez dit tout à l’heure que vous avez une formation d’architecte. Est-ce que cela influence votre façon de gérer votre entreprise ?

Je suis beaucoup plus intéressé par la construction – de relations, de partenariats, de marchés… – que par la croissance et la rentabilité. Dans une dizaine d’années, je serai à la retraite. Je veux pouvoir me retourner et voir ce que j’ai construit, avec mes collaborateurs et partenaires. Je suis un créatif, ce qui m’intéresse c’est de créer au travers de mon activité professionnelle. C’est certainement aussi ce qui m’a attiré vers RISO : nous sommes en train de développer ensemble quelque chose d’inédit, de distribuer un produit novateur qui ne l’était pas du tout en Suisse romande et très peu en Suisse allemande.

Comment voyez-vous le futur aux côtés de RISO ?

Je pense que RISO va clairement se positionner comme le numéro un mondial de la durabilité dans l’impression. Je suis très positif pour l’avenir. Je vois sur le marché suisse un développement qui va être exponentiel dans les prochaines années. Dans l’avenir, Masset va probablement abandonner petit à petit le marché traditionnel – qui va très certainement se déplacer sur Internet et sur des plateformes – pour se concentrer sur les systèmes RISO, sur lesquels nous allons continuer à développer notre expertise pour toujours mieux accompagner le consommateur.

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