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Tour de France : à bord de la répromobile

Le Tour de France est un des plus importants événements sportifs du monde, retransmis dans 190 pays et suivi par plus d’1 milliard de téléspectateurs.

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11 septembre 2020

Alors que la Grande Boucle s’apprête à passer par Lyon, où se situe notre siège social, nous avons pu nous entretenir avec Benjamin Alcorta, directeur adjoint de la communication chez Docaposte, qui accompagne le Tour avec le service de reprographie Docaposte.

Batman a sa Batmobile, Docaposte sa « repromobile »: un camion de 40m2 qui accueille un service de reprographie itinérant, présent à chaque étape du Tour de France.

Quel est son rôle ?

Notre mission est double. D’une part, nous faisons office de centre de reprographie pour l’ensemble de l’organisation du Tour de France, ce qui représente plus de 3000 personnes cette année.
D’autre part, nous sommes responsables de la production de l’ensemble des communiqués de résultats de l’épreuve. C’est un rôle clé : pour que les classements soient homologués, il faut qu’ils soient couchés sur le papier !

 

Pouvez-vous détailler le processus de production de ces communiqués ?

À la fin de chaque étape, une fois que tous les coureurs sont arrivés,
les informations de la ligne d’arrivée passent d’abord par une phase de validation (par le jury des commissaires de l’Union Cycliste Internationale et la direction de la compétition) avant de nous être transmises.
Nous recevons alors les éléments de timing relatifs aux différents classements – classement de l’étape, classement au général, classement par équipe, meilleur grimpeur, meilleur jeune… – ainsi que les informations issues du staff médical.

Les documents que nous produisons sont destinés aux médias et aux organisateurs de la compétition, mais aussi aux équipes qui s’y réfèrent pour préparer l’étape du lendemain.

Il est donc essentiel de produire les communiqués aussi vite que possible ?

Absolument, le temps est un facteur très important. En moyenne, nous recevons les informations validées 45 minutes après l’arrivée de l’étape.
Or les médias ont besoin des temps et écarts officiels pour préparer leurs papiers, et les sportifs en ont besoin pour préparer leur course du lendemain. Il nous faut donc produire vite, bien et proprement. Et pour nous, le seul matériel capable de le faire de manière mobile, sécurisée et fiable, c’est RISO. Nous avons l’expérience de la robustesse des solutions RISO. Sur notre plateforme éditique, à côté nos grosses machines industrielles, notre matériel de secours est systématiquement du RISO.

“ Il nous faut donc produire vite, bien et proprement. Et pour nous, le seul matériel capable de le faire de manière mobile, sécurisée et fiable, c’est RISO.”

Quel matériel d’impression trouve-t-on dans la repromobile ?

On utilise deux ComColor 7050 et une 9050, ce sont des imprimantes de production qui résistent au transport, aux variations de température et d’hydrométrie. Elles consomment peu d’énergie : si on ne peut pas se connecter au réseau d’électricité locale, on peut les faire fonctionner avec deux onduleurs pas plus gros qu’une tour PC. Et puis, l’encre des ComColor fige et se fixe à l’intérieur du papier, ce qui fait qu’elle ne coule pas même s’il pleut. C’est un avantage clair pour les commentateurs TV à moto par exemple, qui peuvent sortir leurs communiqués sous la pluie sans problème.

Organisée dans un contexte inédit de pandémie mondiale, l’édition 2020 du Tour de France ne ressemble à aucune autre. Comment vivez-vous ce Tour ?

J’ai 23 Tours de France à mon actif et c’est la première fois qu’il se tient en septembre ! Forcément, le ressenti est différent. Il y a moins de monde sur le bord des routes, la nuit tombe plus tôt – un manque de lumière du soleil qui impacte notre équipe qui ressent plus de fatigue.
Et puis, bien sûr, un protocole sanitaire est imposé à tous pour s’assurer que la compétition se déroule dans des conditions optimales. Les trois bulles – la bulle sportive (coureurs, staffs, organisation), la bulle « suiveurs » (dont nous faisons partie), et la bulle invités VIP – ne se mélangent plus du tout.

Auparavant, on pouvait proposer aux invités de visiter nos installations, c’est aujourd’hui impossible : une seule personne est admise dans notre camion. La compétition avant tout !

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