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Jour de la Terre : on la sauve notre planète ?

22 avril 2021

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22 avril 2021

Savez-vous ce qu’est le jour du dépassement ? C’est la date – théorique – à laquelle l’humanité a épuisé les ressources que la Terre est capable de régénérer en un an. En 2019, ce jour est tombé le 29 juillet. L’année dernière, le ralentissement des activités causé par la pandémie a reculé l’échéance de trois semaines, au 22 août.

Quelle que soit la date exacte, une chose est certaine : nous vivons une partie de l’année à crédit. L’ONG Global Footprint Network⁠1, à qui on doit le calcul de la date du dépassement, estime que nous avons consommé l’année dernière l’équivalent des ressources d’1,6 planète Terre.

Sauvegarder la Terre, agir pour prendre soin de la planète, est essentiel : c’est tout l’objet du Jour de la Terre.

Célébrer la Terre par l’action

La première édition du Jour de la Terre s’est tenue il y a plus de 50 ans, le 22 avril 1970. Depuis, le mouvement n’a cessé de prendre de l’ampleur et de se renforcer. À tel point qu’aujourd’hui, le Jour de la Terre se présente comme « le mouvement participatif en environnement le plus important de la planète⁠2 », mobilisant chaque année « plus d’un milliard de personnes dans 193 pays⁠3 ».

Au-delà des initiatives menées le 22 avril même pour sensibiliser sur les enjeux environnementaux, le Jour de la Terre – piloté par l’association du même nom – vise à « accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement » tout au long de l’année.

Parmi les réalisations emblématiques du Jour de la Terre, on peut citer en vrac la plantation de centaines de millions d’arbres dans 32 pays (le Canopy Project⁠4), la mobilisation de 15 millions de personnes pour des actions de nettoyage de la planète, le lancement d’une campagne digitale d’envergure pour lutter contre la pollution plastique, l’organisation de marches pour le climat…

Une des projets phares du Jour de la Terre – baptisé A Billion Acts of Green⁠5 – tient en une idée très simple : chacun, à sa mesure, peut faire sa part pour l’environnement. Car si nos actes isolés semblent avoir un effet très limité, mis bout à bout leur impact est immense. Près de 2,7 milliards⁠ d’initiatives ont déjà été recensées par A Billion Acts of Green cette année, parmi lesquelles des choses aussi triviales que prendre son vélo plutôt que sa voiture pour aller au travail, mieux isoler sa maison, laver ses vêtements à l’eau froide pour économiser l’énergie, éteindre ses appareils électroniques plutôt que de les laisser en veille… Le réalisateur James Cameron⁠6, célèbre pour avoir filmé Titanic et Avatar, s’est par exemple engagé pour cette journée à convaincre 10 personnes que le réchauffement climatique est non seulement réel mais qu’il est causé par l’homme.

Limiter la pollution numérique

De plus en plus, la lutte contre la pollution numérique s’impose comme un enjeu important pour limiter le réchauffement climatique. L’envoi d’e-mails (hors spams) génère à lui seul 410 millions de tonnes de CO2 par an⁠7, presque moitié des émissions du transport aérien mondial (859 millions de tonnes⁠8).

C’est déjà énorme, mais ce chiffre est probablement beaucoup plus imposant. En effet, les spams ne sont pas comptabilisés ici, alors qu’ils représentent entre 55 et 95 %9 d⁠u total des emails envoyés !

Et puis, il faut également prendre en compte l’empreinte carbone associée au stockage des emails sur des serveurs locaux ou dans des data centers. On estime la consommation globale des data centers mondiaux autour de 200 térawatts heure, ce qui représente près d’1% de la consommation d’énergie mondiale.⁠10

Face à ce constat, RISO FRANCE s’engage et organise une journée dédiée au tri digital. Lors de cette journée, les collaborateurs seront invités à participer à un vaste tri du serveur et/ou de leur boîte email : supprimer le superflu, archiver les documents qui doivent l’être et conserver ceux qui sont indispensables à la pratique quotidienne. RISO FRANCE tiendra également en parallèle des sessions pour sensibiliser à la pollution numérique et partager les bonnes pratiques digitales : éviter les envois d’emails non essentiels, supprimer les emails obsolètes, vider régulièrement sa corbeille…

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